Aujourd’hui je te parle d’un paradoxe, comme cet infâme capitalisme sait en produire tous les jours : le Monopoly.
Comme lorsqu’une œuvre de charité destinée aux plus démunis attire les plus grands d’Hollywood et que tu te dis, assis devant une retransmission de la chaîne E! Entertainment #quiregardecettechaine, « quelle bande d’hypocrites avec leurs millions et leur fausse compassion ! ».

Eh bien tu te rappelles de ce jeu qui te prenait cinq heures à finir alors que tu ne voulais occuper qu’une petite heure d’une morose soirée d’hiver en famille. Et surtout le jeu qui t’a fait perdre trois de tes meilleurs amis d’enfance parce qu’ils « trichaient » (sic). Le Monopoly donc, vendu à des millions de petites têtes blondes, a été créé par Elysabeth Magie, une créatrice de jeux (métier obscure je te l’accorde) en 1904 et avait pour but de démontrer « la nature antisociale du monopole ».
Il s’appelait originellement The Landlord’s Game et sa créatrice voulait qu’il soit diffusé le plus largement pour éduquer la jeunesse à ne pas reproduire les mêmes erreurs (sic bis). Elle a d’ailleurs cédé les droits à Parker Brothers (partenaire de notre enfance) pour une bouchée de pain. Boom
Paul Degranprey